Confession d'un crime parfait

1962. Pourquoi l’irruption dans son lycée d’une fille et d’un garçon dissemblables mais fascinants va-t-elle bouleverser un adolescent qui se trouve terne ?

Comment la fulgurance de l’amour-amitié de cet improbable trio illumine-t-elle sa vie dans le contexte historique et social des années 60 ?

2014. Pourquoi, des décennies plus tard, entreprend-il le récit pulsionnel de leurs parcours entremêlés, où leurs voix se croisent et se répondent ? Quel secret doit-il confesser avant le dernier acte théâtralisé qu'il s'est juré d'accomplir ?

                                                                                       *** Prologue du roman

 

Pire que le crime parfait, le crime insoupçonné.

Tandis que je rédige et relis cette confession, à quelques heures de ma mort, je me dédouble. Je m'entends, voix affirmée. Je me vois, posture de tragédie, dans mon dernier rôle de comédien, face à une imaginaire Cour d'Assises.

Oui, mesdames et messieurs les jurés...

Oui, on peut résumer une vie en trois instantanés. La mienne.

Trois images et un regard porté à des décennies de distance. L'émerveillement de la reprise des cours au lycée une rentrée de Noël, une nuit éblouie à Valencia puis une arène éclaboussée de sang humain.

Trois clichés.

Trois empreintes, corps et mémoire. Inaltérables pour moi.

Oui, malgré les multitudes de spectateurs qui ont vu mes créations théâtrales, les milliers de personnes côtoyées, les centaines de familiers avec lesquels j’ai discuté, échangé, partagé convictions philosophiques et engagement humaniste, le petit noyau de mes proches, ma vraie vie ne tient qu’en trois images et deux prénoms, Carmen et Julio.

Tout le reste n'a été que remplissage, solitude et sablier qui se vide.

 

                            ***

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