L'incroyable histoire de la  girafe sans cou ni tête à la découverte d'Avignon

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                 Un conte à l'usage des touristes curieux.

                 Méthode qu'on peut appliquer à sa fantaisie quels que soient la ville, le site ou les monuments visités...

                 sans être connecté à son smartphone.

                   

 

     Je n’ai ni cou ni tête et pourtant je mange, je bois, je sens, j’écoute et surtout – regard affûté - j’observe et je réfléchis. Mes pattes plus fines que les longues échasses des bergers landais enjambent monts et merveilles mieux que les bottes de sept lieues parce que je suis née d’un miracle.

Ainsi débute l’extraordinaire histoire de cette énigmatique girafe.

Un conte  fantastique qui propose une vision surprenante des lieux emblématiques d’Avignon.

Façon ludique et humoristique de redécouvrir les richesses architecturales, picturales, théâtrales, en un mot, le patrimoine culturel de la Cité des papes.

La visite se déroule – entre autres – au Palais des Papes, au Petit Palais, sur le Pont Saint Bénezet, au Musée Lapidaire... mais aussi dans les vieilles rues de la ville.

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Extrait de l'introduction

Ma mère ne m’a pas portée, elle a commencé à me sculpter dans son atelier au milieu des ocres de Roussillon dans le Vaucluse.

Je suis née de ses doigts créateurs, et j’aurais pu, belle forme artistique figée, passer mes jours à parader dans la vitrine d’une galerie d’art ou d’un musée, à accueillir les invités dans le salon design d’un collectionneur du Luberon ou à servir d’attraction de luxe pour de richissimes américains...

J’aurais pu être choyée et admirée aujourd’hui et demain comme Les demoiselles d’Avignon, le tableau de Picasso, La girafe en feu de Salvador Dali ou Le masque d’or de Toutankhamon...

De cette existence dorée mais tracée, je n’ai pas voulu.

Alors, je me suis enfuie, consciente du chagrin que j’allais causer à l’artiste-génitrice qui m’a donné tout son amour, m’a façonnée de tout son savoir, m’a insufflé l’énergie et la passion furieuse de vivre.

Alors, même inachevée, sans cou et sans tête, je me suis échappée pour être libre.

J’ai déserté mon destin rectiligne pour ne pas finir comme Zarafa, idole des foules mais enfermée dans sa cage de verdure et de grilles du Jardin des Plantes à Paris au début du 19è siècle.

On se souvient de Zarafa, la belle soudanaise, offerte au roi Charles X par Mohamed Aly Pacha.

Au moment de mon départ, « l’aimable », c’est la traduction arabe de son nom, m’est apparue. On aurait dit une liane, glorieuse de toute sa hauteur, vêtue d’un long manteau de pluie bleu orné des armes du Roi de France et du Pacha d’Égypte, celui qu’elle portait en 1827 durant son long parcours pédestre, presque 900 kilomètres entre la Méditerranée et la Capitale.

 

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